C’est une manière souple, rapide et sympa d’aller à Bourg et d’en revenir.
Si je fais du stop, il peut y avoir des incidents.
Les incidents graves sont extrêmement rares. Annick Marie Bouchard explique comment s’y préparer. Elle a une expérience de quinze ans et cent cinquante mille kilomètres au compteur en Europe, en Turquie et en Amérique du Nord. Elle collecte tout ce qui sort dans les médias sur les risques de l'autostop.
Il y a aussi des petits incidents : conducteur alcoolisé, imprudent ou désagréable. Voilà comment les gérer :
Et la peur du qu’en dira-t-on ? Ici aussi, on peut avoir quelques phrases préparées à l’avance : « Qui doit avoir honte ? L’autostoppeur ? Non, c’est plutôt celui qui détraque le climat en circulant tout seul dans sa voiture » - « Qui doit dire merci ? L’autostoppeur ? Non, c’est le conducteur car il a une voiture de moins devant lui dans l’embouteillage ».
Finalement, est-ce qu’il faut avoir peur ? En fait, c’est à chacun de se faire une opinion.
Pour aller de Journans à Bourg, j’emprunte la route la plus passante. Je me poste à la fontaine de la Verrotte en bas du village et je passe par Tossiat et La Vavrette, puis par la route de Pont-d’Ain à Bourg (voir le plan de La Vavrette). Si j’ai de la chance, le conducteur me dépose en centre-ville, sinon c’est un peu plus loin, mais le centre-ville est à un quart d’heure à pied ou à cinq minutes avec un vélo en libre-service.
Au retour, je passe par Ceyzériat car il n’y a pas de bon emplacement pour sortir de la ville sur la route de Pont-d’Ain. Je me poste avenue Amédée-Mercier, à l’arrêt de bus situé en face de la
station des vélos en libre-service.
J’ai un look correct, j’évite les sacs encombrants et je regarde le conducteur.
J’utilise une fiche de destination indiquant une destination proche : La Vavrette si je pars de Journans, Ceyzériat si je pars de Bourg. Télécharger les fiches de destination. Si le conducteur va
plus loin dans ma direction, tant mieux, sinon je fais mes premiers kilomètres.
Quand une voiture s’arrête, je vérifie qu’elle est garée en sécurité. Sinon je propose d’embarquer un peu plus loin. Dès l'embarquement, je mets ma ceinture de sécurité.Ensuite, je joue le jeu de
la conversation. Les rencontres font le bonheur de l’autostop et la conversation contribue à la sécurité.
J’attends en moyenne 5 minutes, au mieux quelques secondes, au pire un quart d’heure. L’autostop marche même avec un parapluie et même le soir si je me place près d’un lampadaire.
Je pars un quart d’heure plus tôt qu’en voiture pour aller à Bourg. Ça me laisse le temps de monter dans deux voitures, de faire un peu de marche ou de vélo en ville et d’être à l’heure à mon
rendez-vous. Pour prendre un train, je rajoute un quart d’heure pour plus de sécurité.